samedi 2 juin 2012

Chapelet





Incongruité qui tient le haut du pavé
Vois ces terres fumantes arguant de l’abreuvoir où fiente les cigognes
Ce silence bancal déposé sur la table de Jugurtha
Ceint de vent et d’acouphène de la méridienne
scellé de mes aïeux
Sillonnant le quantième jusqu’à la silice où décline le génotype
Mayor des basses plaines plat pays érodé aux
Saignées des hordes d’or de Tarsus et de Zenata.


Table de Jugurtha- Kal3at Senan


Ici commence le partage des eaux Yarmouk ancestral de satrapes
de suppliciés du sceptre ornant le triomphe
de Cyrus d’Alexandre et de Zénobie 
ici finit le voyage au râle sourd de femmes d’exception
coulées dans l’argile rouge des Monts Kasyoun et Sinaï
dans l’impatience extasiée sur la couche
des amantes défrayées au grènetis du gruau. 


Piacasso 1932 Bust,green leaves


Je m’ouvre femme enfin à ton engeance de chaman
De ton chavirement d’homme du naufrage
Mon pachyderme de désir s’effrite
En eaux-fortes de suée exaucée se saisit
Dans le vœu de ta perte l’amant pénétré par l’amante
par nuit fractile l’hydre par sept fois dégénéra entre tes doigts
recroquevillés sur la pitance au rectum de nos parlêtres
l’ardeur de ton mot s’ancre cône de la nudité à nos membres essentiels.   


Extrait de Chapelet



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